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L'ÎLE SAINT DENIS (93)

LE PHARES

maitrise d'ouvrage

SCIC Le Phares

Bellevilles    

 

maitrise d'oeuvre

agence NORMIER + POSTEC, architectes DLPG

Frédéric DENIS, architecte mandataire

Camille FRECHOU, paysage
KAIRN, BET structure

Albert et Compagnie, BET fluides + HQE

Vivié et associés, BET acoustique

ACFI, BET électricité

Ecallard, économiste

PROGRAMME

Centre de formation, ressourcerie, fablab, résidence entreprenariale, ateliers, café associatif, restauration, épicerie sociale...
Construction de 3 niveaux supplémentaires et réhabilitation des 3 niveaux existants

Superficie

2 450

Montant des travaux

4,2 M HT

CALENDRIER

études en cours

Le Phares (Pôle d’Hospitalité d’Activités à Rayonnement Écologique et Solidaire) est un bâtiment de bureau situé au 6 rue Arnold Géraux à l’Île-Saint-Denis. Il regroupe une dizaine d’entreprises de l’Economie Sociale et Solidaires (ESS) installées dans un ancien bâtiment industriel de 1350 m² construit dans les années 70.

En réponse à une demande croissante d’espaces de travail, le projet propose, en plus de la restructuration du bâtiment existant, une surélévation de 3 niveaux.  

 

Peu ouvert sur le quartier et peu identifié, le projet consiste donc à réfléchir aux possibilités d’ouverture au quartier en créant des liaisons tant physiques que visuelles.

Il y a donc un réel enjeu à ce que l’écriture du projet, son ancrage dans la ville, sa volumétrie, ses façades et le choix des matériaux qui s’y déploient participent à sa visibilité physique et symbolique comme bâtiment phare dans le quartier et plus largement sur le territoire de la Seine-Saint-Denis.

UNE VOLUMÉTRIE IMBRIQUÉE

 

La composition architecturale des façades se décompose de volumes imbriqués :

  • un volume sur les niveaux du RDC au R+3 habillé d’un enduit minéral clair en solution de base, et potentiellement en option un  bardage tramé d’un tressage de lames de volets roulants,

  • des émergences aux volumétries de « maisons perchées »  en R+3 et r+4 , qui coiffent le bâtiment et jouent le rôle de balises sur l’Ile-Saint-Denis, dans une volumétrie et une échelle en dialogue avec les habitations du quartier pavillonnaire environnant.

 

Concernant les ouvertures, celles-ci sont en grande partie conservées sur les niveaux existants avec des suppressions d’allèges qui permettent d’agrandir les fenêtres pour mieux éclairer les pièces. Sur les étages créés, une typologie identique est développée.

 

 UNE MATÉRIALITÉ DU RÉEMPLOI

 

L’écoconstruction se traduit pour nous par la plus réjouissante des pratiques : construire avec ce que l’on a sous la main. Au-delà de l’objectif de réduction carbone/déchets qui s’impose, il y a la symbolique puissante d’un bâtiment qui puise avec discernement sa matière sur le site, en l’enracinant dans son histoire. Le futur bâtiment doit ainsi être porteur de la philosophie du PHARES 2024 en développant des techniques de construction vertueuses autour du réemploi, de l’économie circulaire et des matériaux biosourcés. L’exemplarité de la conception du lieu comme de sa réalisation est l’occasion de communiquer sur ces nouvelles pratiques et d’en faire un projet emblématique et manifeste qui rayonne sur l’ensemble du territoire. Il y a un réel enjeu à ce que l’écriture du projet, son ancrage dans la ville, sa volumétrie, ses façades et le choix des matériaux qui s’y déploient participent à cette visibilité physique et symbolique.

 

La matérialité des façades, est travaillée avec des matériaux de réemploi, en ayant pour objectif d’initier la création de nouvelles filières appropriables par les structures de l’insertion. Nous proposons deux solutions à déployer sur des volumétries distinctes :

  • Sur la volumétrie principale, la réutilisation de lames de volet roulant, tressées entre elles, pour réaliser un bardage de façade. Il s’agit de lames en aluminium extrudé remplies de mousse polyuréthane qui seront fixées mécaniquement sur un cadre de réemploi. Cette solution n’étant pas encore stabilisée, elle est remplacée au stade APD par un simple enduit minéral.

Sur les émergences, la réutilisation de lames de parquet en chêne qui seront vissées en bardage bois vertical jointif ou non jointif, sur chevronnage, et pare-pluie, fixé à l’ossature bois ou acier de la façade. Cette solution remplace le bardage en bois de palettes démantelées brûlées, non validé techniquement.

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